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Écrans et autisme

Depuis quelques années de nombreuses fausses informations circulent sur l’autisme et ses causes.

Fillette avec une télécommande

Parmi elles, on retrouve fréquemment la relation entre l’exposition aux écrans et le développement de troubles apparentés à l’autisme.

Dans un article de 2019 rédigé par Franck Ramus, chercheur au CNRS et Ava Guez dans la Revue Suisse de pédagogie spécialisée, on peut comprendre que l’impact de l’exposition aux écrans est minime : « En conclusion, il semble que l’effet global d’une exposition aux écrans sur le développement cognitif soit très légèrement négatif, et la meilleure interprétation de ce résultat est que l’exposition aux écrans sur de longues durées chaque jour se substitue à des interactions sociales et verbales importantes pour le développement. »

Il est important de ne pas confondre corrélation et causalité, les personnes autistes de part leurs spécificités cognitives, sont plus attirées par les écrans, les nouvelles technologies et tout ce qui peut stimuler leurs sens.

Pour en savoir plus : consulter l'expertise de Monsieur Franck Ramus, Directeur de recherches au CNRS.

 

Maintenir ou initier la motivation des enfants autistes dans des activités d’apprentissages est difficile.

Dans ce contexte, l’utilisation des outils numériques est souvent d’un grand renfort pour faire progresser les enfants ayant un TSA (Trouble du Spectre de l'Autisme).

Il existe également de nombreuses applications pour offrir un moyen de communication pour les personnes autistes non ou peu verbales.

En conclusion :

les outils numériques ne peuvent pas se substituer à l’éducation ainsi qu’aux interactions sociales mais, utilisés à bon escient, ils peuvent être utiles pour favoriser les apprentissages et stimuler le système sensoriel des personnes autistes.